- /
- Accueil
- /
- Blog
- /
- Actualités
- /
- Les arômes aideraient à arrêter de fumer selon une étude
Les arômes aideraient à arrêter de fumer selon une étude
SOMMAIRE
Et si les arômes aidaient à arrêter de fumer ? À l’heure où les saveurs dans les produits de vapotage sont décriés par les politiques qui envisagent de les interdire (ou qui l’ont déjà fait), une nouvelle étude montre leur intérêt dans le sevrage tabagique.
Une étude s’interroge sur les facteurs facilitant l’arrêt du tabac en utilisant une cigarette électronique
Une étude de 8 chercheuses et chercheurs pourrait bien avoir réussi à démontrer le rôle des arômes dans le sevrage tabagique à l’aide de la vape. Une conclusion qui pourrait changer la donne quand on voit à quel point une grande partie de la sphère politique lutte contre les saveurs en France, mais aussi à travers le monde.
Cette étude, menée aux Royaume-Uni, s’est basée sur 1214 participant(e)s, dont 61% de femmes, avec une moyenne d’âge de 39 ans et fumant en moyenne 18 cigarettes par jour. Intitulée “Aide à la cigarette électronique pour l'arrêt du tabac : identification de l'efficacité des composants d'intervention dans une expérience aléatoire en ligne”, elle a été financée par le Conseil de la recherche médicale (Medical Research Council en anglais ou MRC).
L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs facilitant l’arrêt du tabac grâce à la cigarette électronique. Pourquoi cet intérêt particulier porté à la vape ? Parce qu’en Angleterre, comme les auteurs de l’étude le rappelle, 35% des tentatives de sevrages tabagiques se font via la vape. Et cela fonctionne !
Au bout de 6 mois, le pourcentage de réussite de l’arrêt du tabac est jusqu’à deux fois plus élevé avec l’e-cigarette (8 à 12%) qu’avec des patchs ou chewing-gums à la nicotine (6%). Pas mal, non ? Mais comment faire mieux ? C’est la question que se sont posées les auteurs de cette étude !
L’étude britannique en détails
Si la cigarette électronique ne suffit parfois pas à arrêter de fumer, c’est de la faute de 5 freins selon l’étude :
- Les fumeurs et fumeuses ont l’embarras du choix quand ils et elles veulent acheter leur première vapoteuse. Ce choix important peut les conduire à choisir un modèle qui n’est pas adapté à leurs besoins.
- Le choix du e-liquide s’avère également problématique, avec des difficultés pour choisir le bon taux de nicotine et la bonne saveur.
- Des produits non adaptés sont moins satisfaisants, ce qui pousse des personnes à retourner vers le tabac. En 2021, 79% des fumeurs et fumeuses au Royaume-Uni à avoir testé la vape l’ont abandonnée par la suite. Un dosage de nicotine mal adapté est en partie la cause de cet abandon.
- L’abondance de saveurs disponibles pour les e-liquides peut également perturber les personnes souhaitant faire leur sevrage tabagique.
- Les idées reçues sur la vape persistent, un nombre croissant de personnes imagine en effet que vapoter est aussi, voire plus, dangereux que de fumer. C’est faux bien évidemment, mais cette méconception est malheureusement de plus en plus courante.
Pour beaucoup, l’utilisation d’une e-cigarette ne va pas de soi techniquement parlant.
Pour pallier ces obstacles, les chercheurs et chercheuses ont imaginé 5 solutions :
- Fournir des conseils sur mesure sur les appareils de vapotage.
- Fournir des conseils sur mesure sur le taux de nicotine.
- Fournir des conseils sur mesure sur les saveurs.
- Informer sur les atouts pour la santé de la vape par rapport au tabac, ainsi que sur ses dangers avérés.
- Envoyer des messages de soutien aux participant(e)s.
- Envoyer un e-mail sur les avantages et les dangers du vapotage pour la santé.
Afin de conseiller au mieux les sujets de l’étude, différentes questions leur étaient posées.
Voici quelques exemples de questions :
- “Fumez-vous plus de cigarettes au menthol que de cigarettes classiques ?”
- “Souhaitez-vous quelque chose qui ait le goût du tabac ou non ?”
- “Combien de temps après le réveil fumez-vous votre première cigarette ?”
Au total, 44% du panel est allé jusqu’au bout de l’étude.
Les résultats de l’étude
86% des participant(e)s ont suivi les recommandations de saveurs, 92% celles concernant le choix de l’appareil et 94% celles portant sur le dosage de nicotine. À la fin de l’étude, qui s’est déroulée sur 4 semaines, 19% des fumeurs et fumeuses avaient réussi leur sevrage. 13% avaient réduit leur consommation de cigarettes d’au moins 50%.
Ce qui nous intéresse tout particulièrement est le rôle des arômes. Les conseils sur ces derniers, donnés à une partie du panel test, a donné de bien meilleurs résultats que sur la partie qui n’a reçu aucun guide (25% d’abstinence contre 12%).
À noter que les conseils sur le choix de l’arôme du e-liquide étaient poussés, allant jusqu’à recommander de tester d’autres arômes si celui testé initialement ne convenait pas ou s’il devenait lassant.
S’il n’existait plus qu’un seul type d’arôme, à savoir le classic (qui reproduit le goût du tabac), cela risquerait grandement de limiter la réussite du sevrage tabagique de celles et ceux qui osent franchir le pas. Rappelons que selon Santé publique France, un quart des fumeurs et fumeuses font une tentative d’arrêt du tabac par an. Malheureusement, la majorité échoue et se remet à fumer.
Le vapotage, même s’il n’est pas totalement dénué de risques pour la santé, pourrait être d’une aide précieuse s’il est accompagné de conseils. Si vapoter du e-liquide au goût de bubble gum ou de pêche aide à arrêter de fumer, cela ne vaut-il pas le coup ? Sur cette question, seule la classe politique pourra trancher en choisissant de légiférer en France sur les arômes ou non !
Sur notre site, l’e-liquide le plus vendu en 2022 était le Freeze Dragon Liquideo. Et cela bien loin devant les autres ! Dans nos top 10 des ventes e-liquides de 2022, seuls 3 saveurs sont des classics. Un chiffre révélateur de l’importance d’offrir des arômes variés à celles et ceux qui veulent arrêter de fumer !